Zou Zou Bidou, voici voilà des choses dont je n'ai pas trop honte mais que je devrais..
To put in a nutshell, voici un truc que je pensais être une chanson mais qui se retrouve être plus une poésie, ou une chose, du moins.
Comment ai-je pu t'aimer?
Toi, personne dans la foule
Je t'ai remarqué, étais-je saoul?
Pas trop grosse, pas trop musclée
Pas trop fillette, pas trop pépé
T'es dans la moyenne,
Voici ta seule qualité
Comment ai-je pu t'aimer?
Mon cœur a fait une erreur,
Seule explication de cette horreur.
T'es pas stressante, t'es pas collante
T'es pas méchante, t'es pas chiante
Mais tu n'as rien de particulier
A la limite insignifiante
Comment ai-je pu t'aimer?
Au coup de foudre, j'y crois pas
Envoûtement, magie immédiat
D'un regard, se dire c'est elle
S'aimer en une étincelle
C'est trop beau pour être vrai
Et la beauté n'est pas ton attrait
Comment ai-je pu t'aimer?
Peut-être m'as-tu ensorcelé?
Peut-être m'as-tu drogué?
J'aimerais savoir pourquoi
Alors vas-y, dis le moi.
Et cesse de parler d'amour
Il n'y a que toi qui y croit.
J'eus aimé tes yeux,
Crépitement de feu
J'eus aimé tes lèvres
Rouge de fièvre
Courbe de délice
Objet d'avarice
Je crois bien que je ne suis pas sorti indemne
S'il te plaît, explique moi pourquoi je t'aime.
(ok, je l'avoue, j'adore les deux derniers vers et il faudrait que je retravaille le reste...
)
Et ça, une vraie chanson avec des refrains, des couplets, des phrases et même des mots, tout plein de mots! (c'est celle que Calliope chante. :p Bon, même si elle doit la réécrire car sa prof dit qu'elle est incompréhensible...
)
Fenêtre ouverte, Tête penchée,
Œil lentement refermé
Pupilles suivant vaguement un oiseau
Au loin, là-bas, là-haut.
Légèrement endormie, cils miséreux
Tu rêvasses sur le paysage, sur ton être
Et sans l'once d'un poète,
Tu te dis que le ciel est fichtrement bleu
Courant d'air, frissonnement du visage
Signe du dehors allant jusqu'à ta cage
Tu te redresses et regardes
Là où tu veux allez: refusée, absurde.
Que par dehors ce carré
Trou dans le mur bétonné
Soit révélé, dévoilé
Un paradis si proche, mais éloigné
De quelque mètres perfides,
C'en est sordide.
Ce petit espace vital, quatre murs
Te parait comme une étroite armure
Qui te protège d'un monde idéalisé
Ton rêve, ton fantasme, ta destinée.
De cette vision du monde extérieur,
Tu te vois chanter l'hymne au bonheur
Plus tu le contemples, plus tu souris
Espérant vivre cette utopie.
Que par dehors ce carré
Trou dans le mur bétonné
Soit révélé, dévoilé
Un paradis si proche, mais éloigné
De quelque mètres perfides,
C'en est sordide.
Ta liberté est rendue. Tu peux partir.
Vas-y! Enfuies-toi d'ici, va te bâtir
Un monde composé de rêve et de plaisir
Tu n'as que trop regardé, que trop émis de désirs.
Et pourtant,
Hésitante,
Tu restes ici.
Tu réfléchis.
Si tu partais,
De quoi tu rêverais
Quand tu t'en ennuierais?
Que par dehors ce carré
Trou dans le mur bétonné
Soit révélé, dévoilé
Un paradis si proche, mais éloigné
Bien que les mètres envolés,
Tu n'as pas osé.
Oh et puis ça, que je viens juste de retrouver et de relire:
De l'autre côté de la rive,
Se trouve un vélo.
Laissé là par insouciance juvénile
Pauvre chou qui découvrira le vol.
Larme devant l'absence de l'objet chéri,
Larme devant le klaxon, seule preuve du crime
De l'autre côté de la rive,
On retrouve le vélo
Abandonné par le mécréant,
S'en voulant d'avoir commis son forfait
S'en voulant face à son enfant
Qui refusait son malheureux cadeau
De l'autre côté de la rive,
Quelques curieux s'approche du vélo
Mouillé, rouillé, cassé, démembré
Voilà l'exemple d'un déchet
Voilà le résultat de l'abandon
Voici l'image du temps passant
De l'autre côté de la rive,
Ce vélo n'est plus
Regarde un peu plus bas
Dans l'eau, au fond de la rive.
Ca rime pas, y'a pas de rythme, y'a trop de blabla, y'a une idée de base mais pas approfondi, c'est parfait.