Contexte 2

Nous sommes dans un futur dans lequel les hommes se sont tous entre-tués dans une énième guerre mondiale.
Tous?
Non, car un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur 8D. Car un petit groupe d'individus (une dizaine de personnes) a réussis à se réfugier dans une forêt d'Amérique Centrale, entre le sud du Mexique et le nord de la Colombie *. Nos survivants furent recueillis par une tribu indigène habitant dans la jungle, les Anciens.
Les Anciens vivaient comme d'autres indigènes d'Amazonie, c'est-à-dire comme ils le pouvaient faire avec ce que la nature leur offrait. Ils avaient cependant une culture propre: pour eux, les oiseaux étaient sacrés, car ils pensaient qu'à la mort de chaque homme ou femme, un oiseau naissait, réincarnation animale du défunt. Alors, pas question de toucher aux oiseaux! C'était une règle absolue.
Mais attention, un des oiseaux est très spécial: le quetzal. A moins d'être un être totalement pur, personne ne peut se réincarner en quetzal, esprit protecteur de la forêt et de ses habitants.
Au fil du temps cependant, les Anciens vinrent à disparaître, emportés par une maladie à laquelle les étrangers ne semblaient pouvoir être sujets.
Nos vaillants survivants avaient donc appris à vivre dans la jungle, à la respecter, tout en se nourrissant de divers végétaux (fruits...), de petits ou gros gibier, d'insectes, de reptiles, de pêche etc... et faisant fi de ses pièges et de ses dangers.
Ils avaient aussi continué à croire en la réincarnation et au quetzal, car pourquoi pas? Et puis, ils n'avaient aucune envie de tuer les beaux et gracieux animaux qu'étaient les oiseaux. Sauf que dans la vie, tout n'est pas toujours rose et une année où les Survivants (ils s'appelaient ainsi entre eux) avaient eu beaucoup de mal à se nourrir, une pensée étaient passée par la tête de quelqu'un qui s'en alla dire aux autres: "Regardez tous ces oiseaux dodus qui volent! Regardez nous, qui allons bientôt mourir de faim! N'est-ce-pas injuste? Nous devons nous nourrir! Nourrir nos enfants! Est-ce qu'une croyance infondée pourrait nous empêcher de vivre?". D'abord, tout le monde le regarda d'un drôle d'air, le prenant pour un fou. Puis certains commencèrent à se rallier à lui. Alors, le conseil du village (ses plus vieux membres) se réunit, et délibéra trois jours durant. Après ces trois jours, il fut convenu que l'on n'empêcherai personne de le vivre comme il l'entend mais s'il bafoue les règles, qu'il aille le faire ailleurs, et qu'on ne le revoit plus. C'est ainsi que les quelques personnes qui étaient maintenant une quinzaine traversèrent le fleuve, qui devint une limite et un terrain neutre, et construisirent leur village. Les Survivants n'étaient plus. C'était désormais les Majalis, et les Muelleris.

Voilà pour la petite histoire! Vous en voulez plus?